La Rochelle et Benon se mobilisent contre Sterin et les Nuits du Bien Commun

Le 24 septembre 2025 auront lieux les prochaines Nuits du Bien Commun. Et avec elles, les prochains mobilisations contre ces galas d'extrême droite sous couvert de soirée caritative. À Benon et à la Rochelle, la riposte s'organise. Un appel est lancé, par des très nombreuses organisations, à se retrouver le 24 septembre à 18h sur la place de l'Eglise de Benon.

Nous retranscrivons ici cet appel :

La Nuit du bien Commun : Un gala d’extrême droite privé sous couvert de caritatif.

Alors que l’austérité amenuise les budgets des régions, des départements, des mairies. Les services publics tombent les uns après les autres, les associations voient leurs subventions tenues en otage. L’extrême droite et les droites extrêmes instrumentalisent les régions, les départements et les communautés de communes pour diffuser et imposer leurs idées dans l’espace public.

C’est sur un événement en particulier que nous souhaitons attirer votre attention : La Nuit du Bien Commun. Présenté comme un temps de philanthropie apolitique et solidaire, cet événement fait en réalité partie d’un plan plus large, appelé "Périclès", porté par Pierre-Édouard Stérin, un milliardaire exilé fiscal qui finance activement des causes antisociales et médias d’extrême droite, souvent sous couvert de soutien caritatif. Pourquoi Péricles ? Tout est dans l’acronyme : "Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes". « La Nuit du bien commun » est un gala de charité qui permet de collecter des financements défiscalisables pour des associations s’inscrivant dans le cadre de l’intérêt général au sens du code général des impôts. Au nom de son « Bien Commun », il asphyxie d’une main le monde associatif (en faisant du lobbying pour le désengagement de l’État simple à convaincre sur ce terrain), et joue de l’autre de sa galaxie « Bien Commun », perfusée de son argent, pour prendre la main sur les associations.

Partout en France, elles financent des associations bien choisies, étant parfois de bonne volonté et œuvrant dans l’intérêt de toutes et tous. Mais, surtout pouvant s’inscrire dans son projet. Le but réel, est en fait de tisser des réseaux locaux de la petite et de la grande bourgeoisies locales, chrétiens, réactionnaires, anti-IVG…

Des structures financées par Périclès ont déjà été impliquées dans des campagnes racistes, anti-LGBT+ ou anti-féministes. Les Nuit du Bien Commun, en apparence neutre, sont une des vitrines les plus efficaces de cette stratégie. De nombreuses associations en quête de soutien financier, d’accompagnement et souvent de bonne foi, s’y associent sans connaître les implications de long terme ni les liens idéologiques sous-jacents.

En parallèle, le Fonds du Bien Commun, est un fonds de dotation qui permet de financer à coups de millions d’euros des projets plus personnels : → Création d’une école de formation politique, Politicae (à destination des maires et des collaborateur.ices politiques) → Création d’une école de journalisme, Institut « Libre » de Journalisme → Soutien à l’institut Iliade (qui « forme des jeunes suprémacistes blancs, des héritier·es de Génération identitaire aux intégristes d’Academia Christiana ») → Financement de médias et d’incubateurs de médias, de musées, d’évènements culturels, (Frontières, le Crayon, Néo).

Stérin poursuit donc des objectifs clairs :

• Faire tomber au moins 300 villes entre les mains de l'extrême droite aux prochaines élections municipales de 2026.
• La construction d’un “État dans l’État” pour prendre petit à petit le contrôle de pans entiers de la société et diffuser ses idées réactionnaires à tous les niveaux en promouvant des valeurs conservatrices et identitaires, en ciblant notamment la jeunesse, les familles, l’éducation et les milieux associatifs.
• « Rechristianiser » la France, s’opposer à la menace islamiste, à l'avortement, favoriser la « remigration » et diffuser des valeurs conservatrices : natalisme, non-mixité, sexualité « normée », autorité, patriotisme, ordre et excellence.

Face à la Nuit du Bien Commun La Rochelle - Niort, organisons-nous pour une riposte collective. Nous invitons les citoyen-ne-s, élu-e-s, collectifs, associations, syndicats, partis. Soucieux-ses d'une présence grandissante des idées d'extrême droite dans le débat public, ayant un impact concret sur nos politiques et détérminé-es à résister dans les départements de Niort et de la Charente-Maritime à signer cet appel. Bloquons la Nuit du Bien Commun à Benon !

Ensemble organisons :

• Un rassemblement festif à Benon, Place de l'Eglise, le 24 Septembre à 18h
• évènements qui mettent en avant le projet de société porté et ses impacts sur notre société
• Médiatisons par des communiqués de presse et des communiqués inter-orgas sur tous nos réseaux, les côtés obscurs de ces nuits et des association locales dotées et prévenons les associations de nos réseaux.

Nous appelons les mairies, conseil départemental, députés etc... à refuser la tenue de ces évènements